MaPrimeRénov’ 2025 : définition
Face aux enjeux environnementaux et climatiques à venir, le gouvernement a créé une aide financière, dite MaPrimeRénov’. Mise en place dès 2020, elle vise à inciter les propriétaires à rénover leur logement. Les déperditions de chaleur sont limitées, le confort thermique est amélioré.
Cette aide financière est attribuée sous conditions de revenus. Son montant varie selon la composition du foyer et ses ressources. Elle s’adresse aux propriétaires occupants ou bailleurs lorsqu’ils engagent une rénovation d’ampleur. Les copropriétés peuvent aussi en bénéficier. Elle est cumulable avec d’autres dispositifs comme les CEE (certificats économies énergie), l’éco-prêt à taux zéro, les aides locales.
En 2025, une évolution de MaPrimeRénov’
Débattue en fin d’année 2024, MaPrimeRénov’ est reconduite en 2025. L’objectif est d’accélérer la transition énergétique, d’accompagner les propriétaires de passoires thermiques dans l’amélioration de leurs performances énergétiques.
Autre changement, la prime prends désormais deux formes :
- MaPrimeRénov’ 2025 parcours par geste concerne les travaux de rénovation de faible ampleur.
- MaPrimeRénov’ 2025 parcours accompagné est prévue pour les rénovations plus globales.
Bon à savoir : le diagnostic de performance énergétique n’est pas obligatoire
Vous n’avez pas l’obligation de fournir de diagnostic énergétique (DPE) pour bénéficier de MaPrimeRénov’ 2025. À compter du 1ᵉʳ janvier 2026, elle devient obligatoire.
MaPrimeRénov’ par geste 2025 : la dernière année
Les aides financières versées dans le cadre de MaPrimeRénov’ représentent plus de trois milliards d’euros par an. En vue d’optimiser l’utilisation de ces fonds, l’État encourage de plus en plus les rénovations d’ampleur. Les travaux isolés ne seront plus subventionnés à la fin de l’année 2025. Cela concerne le remplacement d’un poste unique parmi :
- L’isolation thermique du logement.
- Le remplacement du système de ventilation.
- Le changement du mode de chauffage, etc.
À partir de 2026, leur subventionnement sera conditionné à l’installation d’un système de chauffage décarboné (pompe à chaleur) ou d’eau chaude sanitaire.
Des aides financières renforcées pour les ménages aux revenus modestes
Autre changement majeur : MaPrimeRénov’ 2025 s’adresse en priorité aux revenus les plus modestes. Les foyers aux ressources limitées voient leur niveau de prise en charge augmenter cette année. Le taux d’écrêtement est désormais le suivant (pourcentage maximal d’aides financières versées par rapport au coût des travaux) :
- Les foyers très modestes peuvent profiter d’aides à hauteur de 100 % des dépenses.
- Les ménages aux revenus modestes passent de 80 à 90 % en 2025.
- Les foyers aux revenus intermédiaires ont un taux de 80 %, contre 60 % en 2024.
- Les revenus supérieurs bénéficient de 50 %.
Les ménages les plus aisés voient leurs aides diminuer. Dans le cadre des rénovations d’ampleur, les gains énergétiques ne sont plus autant valorisés :
- Gain de 2 classes sur l’audit énergétique : aide de 10 % contre 30 % en 2024.
- Gain de 3 classes sur le DPE : aide de 15 % contre 35 % en 2024.
- Gain de 4 classes : aide de 20 % contre 35 % en 2024.
L’éligibilité des travaux de copropriété
Depuis 2025, les copropriétés ont la possibilité de financer en partie leur rénovation énergétique via MaPrimeRénov’’. La demande est déposée par le Syndic, au nom de tous les copropriétaires. L’aide est ensuite répartie proportionnellement selon la cote part de chacun.
Les travaux éligibles à MaPrimeRénov’ 2025
Pour réaliser des économies d’énergie, vous souhaitez sans doute rénover votre logement. Seuls certains travaux sont éligibles à MaPrimeRénov’ 2025 :
- Le remplacement d’un système d’eau chaude sanitaire ou de chauffage ancien par un dispositif plus performant.
- L’isolation thermique du logement via des revêtements intérieurs ou extérieurs.
- Le remplacement de fenêtres en simple vitrage par du double vitrage.
- L’installation d’une ventilation double-flux.
MaPrimeRénov’ évolue en 2025. Véritable soutien de la rénovation énergétique du parc immobilier français, ce dispositif s’inscrit dans une démarche plus globale. Les mono-gestes, souvent jugés insuffisants en matière de performances, ne seront bientôt plus subventionnés. Seules les rénovations globales pourront bénéficier d’aides financières.